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L’impact sociétal de la perte auditive est majeur et appelé à augmenter dans les années futures. Ainsi, ce handicap neurosensoriel est devenu un réel problème de santé publique, favorisant, notamment chez les sujets âgés, une isolation sociale et une altération plus rapide des fonctions cognitives.
L’offre des prothèses auditives s’est développée en conséquence, avec une variété grandissante de prothèses disponibles. Le point commun à toutes ces prothèses est la nécessité d’avoir une image fiable de la gêne auditive du patient avant et après la mise en place de la prothèse afin d’évaluer le bénéfice apporté par la prothèse et d’adapter les réglages de la prothèse, voire la prescription du type de prothèse. En matière de bénéfice apporté par les prothèses, l’audiométrie tonale ne peut suffire et l’utilisation de matériel linguistique, mots et/ou phrases, est beaucoup plus proche de l’environnement quotidien du patient, permettant une évaluation du bénéfice d’une prothèse auditive plus proche des conditions de communication quotidiennes rencontrées par le patient.
Ainsi, la méthode la plus utilisée aujourd’hui, pour évaluer la perception de la parole en pratique clinique, est l’audiométrie vocale, qui consiste à faire écouter des mots, un à un, à un patient, et à lui demander de répéter ces mots. Cependant, le matériel linguistique existant en langue Française est désuet, et n’est plus adapté au vocabulaire français d’aujourd’hui, ni aux connaissances actuelles en sciences cognitives, notamment celles concernant le traitement de la parole.
Ainsi, le docteur Annie MOULIN et son équipe du Centre de recherches en Neurosciences de Lyon ont eu pour objectif, au travers de ce projet, l’actualisation du matériel linguistique habituellement utilisé en audiométrie, en effectuant un équilibrage de listes de mots tenant compte de multiples facteurs : linguistiques, acoustiques, psychométriques et de suppléance mentale, afin d’obtenir un matériel plus homogène, qui tient compte des dernières avancées scientifiques internationales en matière de perception de la parole, et qui permettra de réduire la variabilité inter-listes des scores de perception de la parole, pour une meilleure évaluation du bénéfice des prothèses auditives.
Ce projet a fait l’objet de très nombreuses publications et interventions :
Un article a été publié dans la revue de l’Ouïe Magazine – Avril 2016.